Le blog de anne.lesonneur.over-blog.com
Un champ où tout se cultive au gré des humeurs.
Les soldats s’en reviennent vers le roi, parcourant les mêmes sentiers qu’à l’aller, ces chemins qu’ils avaient eu tant de mal à se frayer et qui leur paraissent maintenant dénués de toute sauvagerie, toute hostilité – comme si l’homme, par son simple...
La nuit couvre l’océan et l’île, les unifiant dans une parfaite obscurité, tandis que le ressac, seul murmure dans ce silence crépusculaire, rythme le temps, les pensées qui effleurent chaque âme. L’anse n’est plus éclairée que par les flammes et le bois,...
L’armée a traversé le bois sans véritables encombres, malgré l’hostilité première. Quelques éraflures, l’épuisement des bêtes semblent le seul lot de peine et les yeux, maintenant rongés par l’obscurité, gardent en mémoire l’espérance négligée d’une clairière...
A toi qui, jusqu'au plus profond de tes silences, m'auras tout donné Quelques brindilles qui se révoltent contre l’aridité du sol. La roche, cinglante et pourtant parfois si accueillante. Le sable sur lequel une empreinte s’était effacée... La femme chemine,...
Laissant derrière eux un sentier désolé, les soldats, dans cette brèche particulièrement verdoyante du bois, retrouvent leur souffle. Ou plutôt, ils respirent nouvellement, comme plongés dans une ivresse aérienne. Tout semble si paradisiaque, baigné d’une...
Au-delà des douves que la fange paisiblement inonde, règne un monarque aimanté par la suprématie, tel un Faust aux gestes de pantin. Suspendus à sa respiration, ses sujets l’écoutent, l’observent, dans une constante attente de l’étincelle que cet astre...
In Le Crépuscule du sonneur, recueil de contes Un royaume se dessine, quelque part sur les flots. Une île égarée, rompue de toute civilisation. Deux ou trois bancs de sable, minuscules, font office de plages éternellement désertées. Des rochers bravent...
La mer s’était retirée, n’abandonnant au creux de la ria qu’un fin filet à peine salé. Le soleil, timidement, laissait paraître ses premiers rayons et déjà quelques ombres se dessinaient sur le sable, au cœur des rochers. C’était un jour de grande marée...
Pour le Défi n° 45 proposé par Néon, Noël au balcon, pour la communauté des Croqueurs de mots. A la Saint-Paul s’entrebattent les vents, celui qui l’emporte dominera l’an. C’était un matin de janvier. Le village tranquillement s’éveillait dans une douceur...