Notes hivernales : contemplation

26 janvier 2011

Contemplation citadine...

un écho inconscient à Yves Leclair 

Ne rien attendre du jour...

puis cueillir l'inespéré

dans la plénitude du regard  

 

Anne Le Sonneur

 Carnet de notes hivernales (6) 

Comments

[Adamante]

Ne rien attendre c'est avoir ce qui se présente, c'est goûter la saveur inestimable de l'instant et ne pas allonger la liste des regrets d'attentes restées vaines. Joli ce geai, je n'en ai pas vu
en ville je devrais y prêter attention. 

[Les chemins d'Anne Le Sonneur]

Je l'ai observé aux portes de Paris. Beaucoup d'oiseaux sont présents dans la capitale, pas seulement les pigeons. J'aime pouvoir rester immobile, ne penser à rien et écouter. J'entends alors,
les mésanges bleues ou charbonnières, le merle, le pinson. J'ai même aperçu un rouge-queue. La nature sait résister à nos constructions.

[iris]

Ne rien attendre certes mais être toujours prêt à recevoir et accepter et regarder l'autre , la beauté et la joie nichées partout. La nature et même la ville en sont plein d'exemples.

[Les chemins d'Anne Le Sonneur]

Je crois sincérement, Iris, que c'est lorsque nous n'attendons rien que nous pouvons vraiment accueillir (comme l'écrit si bien Yves Leclair). Dans l'attente, l'espoir puis sa réalisation ou la
déception. Dans la "désattente", ni espérer, ni désespérer, être ouvert. Anne

[Catheau]

Réponse à un message : Aller à la rencontre/ Des mots qui sont les vôtres/ Des images profondes/ La faveur de lire une parole/ Une quête de sérénité/ Une aspiration au
dévoilement/ De Quelque chose/ Une re-connaissance


 

[Les chemins d'Anne Le Sonneur]

Des mots parfois fusent, d'une certaine Source ? D'autres labourés. Travail de notre terre. Au creux des yeux, une mésange picore.


Et, au bout d'un jardin angevin, une boîte aux lettres.


Merci. Anne

[Parisianne]

Le geai aux aguets !

[Les chemins d'Anne Le Sonneur]

Oui, comme nos regards tentant de percevoir l'invisible. Merci infiniment pour tes mots et ta présence aujourd'hui. Anne