Le blog de anne.lesonneur.over-blog.com
Un champ où tout se cultive au gré des humeurs.
Défi n° 46 "Es-tu au clair de ta lune ? " proposé par Brigitte Quelqu'un m'a dit l'autre jour : "Je ne cherche pas la transparence, mais, tu vois, je m'accommode mal de tant de brouillard. C'est pour ça que je ne suis pas au clair avec moi-même. Tu fais...
Ce matin-là, l’île n’est plus qu’un obscur rocher dans une inertie humaine. Le vent souffle sur cette immobilité, la mer gronde, menaçant les berges d’engloutissement. Le capitaine semble avoir choisi cet instant d’une tempête naissante pour apporter...
Pour ce jeudi, j'élargis le paysage de l'onde poétique. Voici un galet recueilli sur une autre plage, anse où le sable est récit, mais c'est aussi le très beau chant d'un grand poète. J'ai rêvé d'un pays. C'était dans une autre vie. J'ai rêvé d'un pays...
Le soleil se lève sur le royaume endormi. Les ombres se détachent peu à peu de la nuit, comme s’affirmant en ce jour où le destin clame son ignorance. Le roi, qui depuis longtemps était à l’affût, ayant veillé sur toute l’obscurité de son cœur, s’assoit...
L’entretien s’achève sur un silence frissonnant. Le souverain s’enferme alors dans un mutisme définitif, comme épuisé par son âme qui s’est si brusquement ouverte. Il s’enfonce dans son désert humain, oubliant ce qui l’entoure, la présence même du soldat....
Les soldats s’en reviennent vers le roi, parcourant les mêmes sentiers qu’à l’aller, ces chemins qu’ils avaient eu tant de mal à se frayer et qui leur paraissent maintenant dénués de toute sauvagerie, toute hostilité – comme si l’homme, par son simple...
La nuit couvre l’océan et l’île, les unifiant dans une parfaite obscurité, tandis que le ressac, seul murmure dans ce silence crépusculaire, rythme le temps, les pensées qui effleurent chaque âme. L’anse n’est plus éclairée que par les flammes et le bois,...
Créer au-dedans de soi une grande et vaste plaine, débarrassée des broussailles sournoises qui vous bouchent la vue, ce devrait être le but de la méditation. Faire entrer un peu de « Dieu » en soi, comme il y a un peu de « Dieu » dans la Neuvième de Beethoven....
Pour cette nouvelle année, quelques mots égrenés au gré des saisons. Très belle année à chacun Anne Le Sonneur